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VIE DES COURTISANES

sers, qu’il est seul chez toi, qu’il y passe la nuit. Et tu dis être grosse de lui.

myrtalê

Tout cela me suffoque, Dôriôn, et surtout quand tu dis que tu m’as beaucoup donné et que tu es devenu pauvre pour moi. Compte un peu depuis le commencement tous les cadeaux que tu m’as donnés.

dôriôn

Très bien, Myrtalê, comptons. Des chaussures de Sikyone, premièrement, deux drachmes. Mets deux drachmes.

myrtalê

Mais tu as couché deux nuits.

dôriôn

Et quand je revins de Syrie, un ala-