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lez ? — À une dame qui se ravale bien à mes yeux, en venant insulter une malheureuse dans les fers. — Croyez-vous qu’on ignore votre conduite, vos voyages chevaleresques, vos aventures nocturnes ? — Eh bien ! Madame, puisque je suis si lâchement calomniée, puisqu’une femme, qui est venue dans ma maison épier mes secrets, me noircit avec tant de cruauté, je vais dévoiler à vos yeux ceux de mon ame.

Alors elle raconta, avec l’éloquence de la vérité animée par la sensibilité trahie, son arrivée chez M. de Barjac, l’innocence de ses mœurs dans cette maison, la cause de son voyage, la mort de Socrate,