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avec le bien de sa femme, qui est plus riche que lui. — Il sembleroit, Monsieur, que vous êtes pour une créature… — Je suis toujours pour le foible qu’on opprime, contre le puissant qui abuse. — Mais enfin l’ordre du Roi ? — Sera révoqué aussi-tôt que tout sera éclairci. — Mais il n’y a plus ni justice, ni loix. — Quelle est la loi qui défend à un homme de trente ans d’épouser une fille libre, si les vertus remplacent à ses yeux le don vulgaire de la naissance ? — Est-ce que je ne pourrois pas voir cette fille ? — Avec moi, Madame la Duchesse. — Soit, vous allez voir comme je lui parlerai. — Et vous verrez comme