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miniscences racontées avec simplicité.

Telle étoit la Comtesse, lorsque Coraly l’avoit connue ; mais quelques légers changemens lui parurent depuis avoir obscurci le calme de son ame. Elle étoit toujours aimable sans doute, mais sa gaîté avoit quelque chose de plus contraint, & l’égalité de son humeur se cachoit quelquefois derrière de petits nuages. Le premier bonheur de l’amitié est la confiance. La Comtesse raconta donc à Coraly que toutes ses occupations n’avoient pu la sauver du malheur de s’attacher, & que depuis trois mois elle étoit en proie aux horreurs d’une passion qui n’étoit pas mu-