Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la seule manière est de n’en faire aucun usage. Sa figure lui valoit à chaque instant des hommages. Elle avoit dans les yeux cette voluptueuse langueur qui fait plus de conquêtes que les graces de l’esprit, & la dignité de la vertu. Tous les arts contribuoient à ses amusemens. La musique & la peinture sur-tout étoient portées à un grand degré de perfection. Le public avoit donné hautement son suffrage à deux jolis romans que tout le monde connoît. Il est difficile de peindre souvent les douceurs & les tourmens de l’amour sans les éprouver, & j’ai toujours été convaincu que les romans intéressans n’étoient que des ré-