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sion vainement combattue, elle lui dit : Si c’est mon secret que vous desirez, il ne m’appartient plus ; mais j’implore mon vainqueur : qu’il lui suffise de savoir que je l’adore. Voudra-t-il devoir à mes sens trop émus une victoire que mon cœur ne refusera pas toujours à ses soins empressés ? Calmez vos alarmes, répondit le Vicomte en se levant ; mon bonheur sera le plus sacré de vos dons ; mais jamais une surprise à vos sens. Daignez connoître l’homme qui vous idolâtre. S’il a eu la force de vous faire si long tems un secret qui renferme le bonheur de sa vie, croyez qu’il respectera également vos sévères volontés.