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riche Gentilhomme, donnant la moitié de son tems à l’économie rurale qu’il aimoit avec passion, & l’autre au plaisir qu’il aimoit plus encore. Il avoit en outre de la littérature, du goût pour les beaux-arts, assez de connoissances pour que son suffrage fût ambitionné. Il croyoit avec réserve à la vertu des femmes, un peu plus à la vigilance d’un mari, beaucoup aux procédés & aux soins. La sienne lui devoit une grande aisance, une honnête liberté & en vérité presque tout le bonheur dont est fusceptible l’état du mariage. Elle avoit si bien calculé ces jouissances diverses, que tous ceux qui lui propo-