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entre la jeunesse ardente & la beauté sensible ; qu’il ne lui restoit que le choix entre un pardon généreux ou une retraite paisible. Ces raisons, dictées par l’amitié & par l’expérience, portèrent la persuasion dans le cœur ulcéré du Marquis.

Elmire de son côté, pendant cet entretien, avoit fait comprendre à M. de Barjac qu’il étoit des scènes dont le dénoûment étoit une séparation forcée ; qu’elle avoit besoin de quelques jours pour engager le Marquis à lui rendre sa liberté ; & qu’alors elle le feroit avertir. M. de Monnerville vint les interrompre. Il étoit chargé d’emmener M. de Barjac,