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traîtres, je n’ai plus de ménagemens à garder ». Le Vicomte, sans perdre la tête, se met en défense, mais observe avec fermeté que l’endroit où ils étoient convenoit mal à de semblables débats, & qu’il vaudroit mieux les vuider ailleurs. Cette réflexion éclaira le Marquis ; ils choisirent le bois de Vincennes. M. de Barjac sortit pour se procurer une voiture. Elmire profita de ce moment pour adresser les paroles suivantes à M. de Barages. « Vous n’avez d’autres droits sur moi que ceux que je vous ai donnés. Dès l’instant que, tout entier à votre vengeance, vous voulez m’anéantir & ne rien écouter, je