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dont la premiere des qualités étoit cette douceur qui fait le bonheur des gens délicats. Partagé en apparence entre ses jardins allez mal ordonnés ; la musique, devenue chez lui une passion ; la lecture, le second de ses besoins ; mais dans la réalité tout entier à sa femme, au bonheur de laquelle il faisoit servir ses goûts & ses talens.

Ce tableau demeureroit trop imparfait, si nous ne revenions sur Mlles d’A…, dignes d’un autre pinceau sans doute. L’aînée, qui s’appelloit Julie, possédoit, au suprême degré, le secret précieux de parler aux ames ; le son de voix enchanteur qui est leur organe, le regard doux, modeste & expresif,