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dans les airs, aux spectacles de Paris, aux courses de Londres, aux combats de Madrid, au carnaval de Venise, aux redoutes de Philadelphie, dans les vallées de la Suisse. Hier encore j’ai été voir les torts de la nature, ces affreux décombres de la Calabre. Lorsque l’on a essayé cette manière d’exister, celle des hommes paroît bien insipide. J’en demande pardon à nos superbes physiciens, mais ils ne sont pas de grands hommes. Vous l’avouerai-je, Madame, répondit M. de Barjac, avec la douceur d’un homme qui se laisse entraîner ; j’ai, depuis cinq à six ans, vu tant de mystificateurs, entendu tant de contes,