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folie pour un jeune fou qui n’avoit que les agrémens du bel âge & l’art de séduire ? On ne peut pas dire ce qui arriva. On sait seulement qu’elle ne tarda pas à trouver le Vicomte trop sévère, & mêlant toujours les calculs outrés de sa prudence aux doux rêves de l’amour ; qu’elle soupira après l’amitié qui donne des jouissances paisibles ; après la retraite où l’on vit pour soi ; après la philosophie qui en impose aux passions. Tous ces beaux projets n’étoient autre chose que le dégoût qui s’en prenoit à tout & vouloit briser une insupportable chaîne.

Le Vicomte lut dans son ame,