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« Et passe chaudement l’hiver !
« Préservez-le de la gelée
« Et des ouragans de la nuit,
« Afin qu’il revoie étoilée
« La branche en fleur où fut son nid. »

Et l’on entend de douces phrases
Jaillir en gerbes de son chant,
Dans les roses et les topazes
Du soleil couchant.

La lune des cimes s’élance
Comme un croissant de diamants,
La nuit d’étoiles ensemence
Les vastes champs des cieux dormants :
La voix de Berthe dans l’espace
Se mêle aux cadences du ciel ;
Son ombre descend et s’efface
Au seuil du lo » is maternel.

On croit toujours ouïr ces phrases
Jaillir en gerbes de son chant,
Dans les roses et les topazes
Du soleil couchant.

PIERRE DUPONT.