Page:Luchet, etc. - Fontainebleau, 1855.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée


Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent,
Ni ce qu’il adviendra du simulacre humain,
Ni si ces vastes cieux éclaireront demain
Ce qu’ils ensevelissent.

Je me dis seulement : « A cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j’aimais, elle était belle,
J’enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l’emporte à Dieu ! »

ALFRED DE MUSSET.