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S’élevant lentement à travers la feuillée,
Les senteurs de la terre et de l’herbe mouillée,
Les bruits et les chansons qu’éveille le beau temps
Et toute la nature, en travail, au printemps !…

FF.RNAND DESNOYERS.

Juin 1855.



A LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU

O forêt adorée encor, Fontainebleau !
Dis-moi, le gardes-tu sur le tronc d’un bouleau,
Ce nom que j’appelais mon espoir et mes forces,
Et que j’avais gravé partout dans tes écorces ?
Elle, enfant comme moi, nous allions le matin
Respirer les odeurs de verdure et de thym,
Et voir tes rochers gris s’éveiller dans la flamme.