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— Oh ! que non pas ! fit-elle ; ce serait trop long !

Le vent s’éleva tout à coup avec violence, les arbres qui se heurtaient rendaient un son grave et strident tour à tour ; au loin vous auriez dit une mer agitée dont les lames se replient sur elles-mêmes. J’avais entendu les chansons matinales des oiseaux et la chansonnette de Jeannette ; la nature chantait à son tour la grande et sonore chanson des océans, des sables et des forêts.

— Adieu, Jeannette !… adieu, joli pinson du Val Fleuri !…

L’orage éclata… Elle avait disparu en chantant toujours :

Tra la la, la la !
Et tra, la ra la !

G. DE LA LANDELLE.