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allemand d'histoire de l'art à Florence : Institut aîné du nôtre de plusieurs années, et où celui-ci pourra prendre l'exemple d'une très belle activité scientifique. Quelle dette nous contractons envers ceux qui sont venus et dont je n'ai pu nommer que quelques-uns, et envers les Compagnies qui ont envoyé ici leurs membres les plus distingués !

« Et maintenant, mon cher Professeur, laissez-moi vous remettre officiellement la direction de cette oeuvre, qui est toute vôtre, au nom du Ministre de l'Instruction publique, au nom de l'Université de Grenoble. Mes collègues et moi savons que vous êtes l'homme aux idées claires et de volonté arrêtée, que vous évoquiez naguère dans un écrit où, sous un titre modeste, vous avez mis de hautes et généreuses pensées. Vous savez ce que vous voulez : la voie est bonne, puisque c'est vous qui l'avez frayée. Allez ! pour la France et pour l'Italie. » Discours de M. Georges PICOT Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Morales et Politiques Délégué de cette Académie

« Messieurs,

« Jamais je n'ai reçu de l'Académie des Sciences morales et politiques une mission qui me parût plus digne d'elle. Elle a appris à la suite de quelle hardie initiative quelques professeurs avaient fondé à Florence le foyer d'études qu'avaient conçu leurs jeunes ambitions. Dès la première nouvelle, elle approuva l'entreprise, puis quand elle sut avec quelle persévérance, avec quel esprit de sacrifice l'oeuvre était poursuivie, elle n'hésita pas, ce qu'elle n'a jamais fait jusqu'ici, à lui donner son patronage.

« Je viens ici lui en apporter l'assurance.

« En nous unissant à vos efforts, nous avons voulu remercier le premier Corps savant qui les a compris et qui les a si généreusement favorisés. En France, nous sommes très fiers de nos Universités, nous