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LE MIROIR DES JOURS


LES PRÉSENTS


 
Que m’apportez-vous, ô petite Fée
Aux yeux d’ombre claire et de gui coiffée,
Par ce triste soir ?
Dans le geste doux qui vers moi se penche,
Que sortira-t-il de votre main blanche ?
― L’espoir.

Que m’apportez-vous, ô petite Fée ?
Vous savez mon âme ardente assoiffée
Tout le long du jour…
Pour calmer enfin sa ferveur muette,
Que donnerez-vous encore au poète ?
― L’amour.