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LE MIROIR DES JOURS


LÂCHETÉ


 
Le soleil apparaît ; enfin, la maison luit.
Des gouttes d’eau, le long des fils télégraphiques,
Glissent l’une après l’autre et reflètent, magiques,
Le bleu du ciel où le dernier nuage fuit.

Mets ton front ténébreux à la vitre mouillée,
Emplis de clarté douce et d’infini tes yeux ;
Pendant que les rayons se donnent, sois joyeux
Et relève ton âme indigne agenouillée !