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LE MIROIR DES JOURS
EN MARGE DE VERLAINE
Bercé par la chanson troublante de Verlaine,
Qui soupire, se plaint de vivre et rit à peine,
Et désespérément, des larmes plein la voix,
Se souvient des beaux jours candides d’autrefois,
Regrette ses péchés charnels, allume un cierge,
Brûle un sonnet aux pieds de la très sainte Vierge,
Et supplie à genoux, doigts joints, la Trinité
D’exorciser son cœur par le mal habité,
Et qui, faible de chair, à la première embûche, ―
Robe pâle, dans l’ombre, ― hésite, va, trébuche