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LE MIROIR DES JOURS
En attendant les mois prodigues de nuances,
Je chercherai le bleu, le gris, l’or et le vert
Dans les regards connus aux chères influences ;
De leurs tons délicats je teinterai mes vers.
J’extrairai le bonheur des plus petites choses,
Des rayons, des reflets qui viennent se poser
Légers comme une abeille au cœur ardent des roses ;
Et j’aurai sur la bouche un rêve de baiser !