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LE MIROIR DES JOURS
APRÈS
J’aimais, quand vous m’aimiez. Maintenant, mon cœur vide
Regrette le plaisir si doux qui fut le sien,
Et mon bonheur est mort hier, presque ancien,
Au front de ma jeunesse imprimant une ride.
Quand vous m’aimiez, j’aimais. Aujourd’hui, je n’ai plus
La gloire de chanter comme vous êtes belle ;
Mais je garde à ma lèvre, obstinément fidèle,
La mémoire des mots que vous avez voulus…