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LE MIROIR DES JOURS
BONHEUR MALHEUREUX
Tout m’est un charme pur, et tout m’est un regret,
Près de vous, dont j’espère et rêve la présence,
Car je songe que l’heure au bruit fin disparaît,
Que je vous aime, et que voici venir l’absence.
Je vous regarde rire au fond de vos yeux clairs,
Et je me dis que leur lumière va s’éteindre,
Que je ne verrai plus dans vos regards si chers
En un baiser divin, nos deux âmes s’étreindre !