Page:Lozeau - Le Miroir des jours.djvu/141

Cette page a été validée par deux contributeurs.
146
LE MIROIR DES JOURS


BONHEUR MALHEUREUX


 
Tout m’est un charme pur, et tout m’est un regret,
Près de vous, dont j’espère et rêve la présence,
Car je songe que l’heure au bruit fin disparaît,
Que je vous aime, et que voici venir l’absence.

Je vous regarde rire au fond de vos yeux clairs,
Et je me dis que leur lumière va s’éteindre,
Que je ne verrai plus dans vos regards si chers
En un baiser divin, nos deux âmes s’étreindre !