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LE MIROIR DES JOURS


EXALTATION


 
Moi qui n’ai pas le goût du laurier triomphal
Qui suscite le dur égoïsme des luttes ;
Moi dont l’ambition meurt aux refrains des flûtes
Et du violon musical ;

J’ai plus que le désir d’une éternelle gloire,
Plus que le rêve fier d’un renom souverain :
J’aspire à quelque chose idéal et divin,
Sublime, et peut-être illusoire…