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A SIR WILFRID LAURIER
Premier ministre du Canada

Si l’affection filiale ne me faisait un devoir très doux et dont l’exécution fut longtemps rêvée, d’offrir ces premiers essais poétiques à mon père et à ma mère, c’est à vous que j’en ferais hommage.

Sans vous ils seraient peut-être restés épars dans les colonnes des journaux et je ne connaîtrais point le dangereux honneur de les voir réunis en volume. Que votre modestie me pardonne de dire ici publiquement de votre main droite ce que votre main gauche ignore, et d’y joindre le témoignage de mon admiration et de ma gratitude.

A. L.