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XII.

Comme les hommes, les pierres ont leur destinée. J’ai revu, il y a quelques semaines, le vieux château de la Sône. De même qu’aux jours où Étienne Jubié le visita pour la première fois, le donjon historique des bords de l’Isère est inhabité et vide ; ses fenêtres sans croisées s’ouvrent de nouveau au vent et à la pluie. Mais il est plus beau dans ce délaissement profond, où le laissent ses maîtres d’aujourd’hui, que si, bruyant et peuplé, la vie moderne, petite et mesquine, circulait dans ses salles. Ayant cessé d’être une habitation, le château de la Sône est redevenu un monument.

Il est redevenu le Château enchanté des traditions.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.