relatif et interrogatif de l’Esperanto. Avec lui on établit une distinction entre plusieurs individus ou plusieurs choses. L’idée porte donc sur l’individualité et non sur la qualité.
Exemples. — La homo, kiun mi vidas. L’homme que je vois. — Kiuj infanoj venas tie ? Quels enfants viennent là-bas ? — Kiu estas apud mi ? Qui est près de moi ? — Jen estas du libroj : kiun vi volas, tiun ĉi aŭ tiun ? Voici deux livres : lequel voulez-vous, celui-ci ou celui-là ?
Mais je dirais avec kia : Vi volas plumojn, sed kiajn ? Vous voulez des plumes, mais quelle sorte de plumes ? Ici, en effet, l’idée porte bien sur l’espèce, sur la qualité des plumes.
Je dirais de même : Mi ne scias kian prepozicion preni. Je ne sais quelle préposition prendre (c’est-à-dire quelle sorte, quelle espèce de préposition).
Par contre j’emploierais kiu dans : El tiuj du prepozicioj, mi ne scias kiun elekti. De ces deux prépositions, je ne sais laquelle prendre (car ici on vise non pas l’espèce ou la qualité, mais l’individualité).
(Voir à la page 76 dans la liste des conjonctions la remarque sur ke.)
6° Les indéfinis io, kio, lio, ĉio, nenio ne peuvent, en vertu de leur sens, prendre le signe du pluriel. Ils ne reçoivent que l’n accusatif, s’il y a lieu.
Exemples. — Mi volas ion diri al vi. Je veux vous dire quelque chose. — Tio, kion vi faras, estas mallaŭdinda. Ce que vous faites est blâmable. — Donu al mi ĉion. Donnez-moi tout. — Per kio tio ĉi vin interesas ? En quoi ceci vous intéresse-t-il ? — Nenion pli belan mi vidis. Je (n’)ai rien vu (de) plus beau.
Les mots ies (à une personne quelconque), kies (de qui, dont), nenies (à personne) sont par nature invariables.