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emploi des modes

désir, la nécessité, le besoin, la convenance, le mérite, est suivi d’une proposition subordonnée commençant par ke ou par por ke, comme dans tous les exemples relatifs à ces verbes. Or, ce fait n’a pas lieu, quand l’agent ou le patient du premier verbe, est l’agent ou le patient du second. Dans ce cas, on emploie l’infinitif.

Exemples. — Nous voulons lui parler. Ni volas paroli kun li (même agent nous pour les deux actes). — Tu as besoin de travailler. Vi bezonas labori (même agent toi pour les deux actes). — Nous désirons être respectés. Ni deziras esti respektataj (même agent nous, car, si j’amenais un mode personnel, j’aurais : nous désirons que nous soyons respectés).


INFINITIF PASSÉ

Remplacé par un mode personnel. — L’infinitif passé peut se rendre de la manière indiquée aux paradigmes de la voix active et de la voix passive. Mais il vaut mieux éviter cette forme composée et tourner par que avec un mode personnel, comme nous le faisons à chaque instant en français et dans une quantité d’autres langues.

EXEMPLES. — Je pense avoir bien fait d’agir ainsi. Mi pensas, ke mi bone faris agante tiel ou tiamaniere (je pense que j’ai bien fait). — Nous aurions cru lui avoir rendu service. Ni estus kredintaj, ke ni faris servon al li (que nous lui avons rendu service). — Il dit avoir toujours été