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SEIZE JUILLET, SAINTE REINELDE.

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SAINTE REINELDE (*), VIERGE & MARTYRE

FIN DU VII e SIÈCLE.

Invoquée contre les Blessures et les Ulcères invétérés. Son père et sa mère furent le bienheureux Witger et sainte Amalberge, et elle eut pour frère et sœur saint Emebert et sainte Gudule. Après que son père et sa mère furent entrés l’un et l’autre dans un couvent, elle fit la donation d’une partie de ses biens à l’abbaye de Lobbes, où son père était mort, et où sa mère, alors retirée au monastère de Maubeuge, devait être enterrée.

Reinelde entreprit ensuite le pèlerinage de la Terre-Sainte. A son retour, elle s’était retirée à Saintes, enHainaut, où elle donnait l’exemple de toutes les vertus et se livrait à l’exercice des bonnes œuvres, quand tout à coup des Barbares fondirent sur le pays ; la plupart des habitants prirent la fuite, mais elle resta dans l’église avec un clerc appelé Grimoald et un serviteur du nom de Gondulphe. Les Barbares, ayant fait une irruption dans le lieu saint, égorgèrent les trois victimes qui, dit l’abbé Destombes, s’étaient comme dévouées pour le salut du peuple entier. Le culte de sainte Reinelde a été de tout temps célèbre dans le Hainaut et le Brabant et un grand nombre de pèlerins accourt auprès de ses précieuses reliques, principalement le 1 6 juillet. On l’invoque spécialement pour la guérison des Ulcères invétérés, des Blessures et autres infirmités de cette nature ; pour cet effet, on emploie surtout avec succès l’eau d’une fontaine qui porte le nom de Sainte-Reinelde. Dans la collection des gravures sur bois (2) qui représentent les saints et les saintes de la famille de Fempereur Maximilien I er , la patronne de Gondé où elle était née, Sainte Reinelde est représentée debout devant un autel. Sur une des marches, on voit la tête de la Vierge avec le glaive qui l’a tranchée.

(Les Bollandistes. — L’Abbé Destombes) .

SAINT DOMNIN

Invoqué pour les petits Enfants malades.

Saint Domnin, enfant martyrisé sous l’empereur Domitien et Pichomerd, préfet d’Aquitaine, avait son corps possédé par les religieux de l’abbaye de Manlieu en Auvergne. Ils donnèrent des reliques, insignes de ce petit martyr à l’église de Ghaudieu, canton et arrondissement de Montbrison. Avant 1793, les enfants malades y étaient portés en pèlerinage pour obtenir leur guérison (3).

(1) Alias Erndle, Renelle, Reinilde.

(2) Collection de 119 planches, d’après les dessins de H ans Burgmaier, gravées à la fin du XV e siècle ou au commencement du XVI e .

(3) Gras. Revue Ferèsienne, 1807, p. 40 à 45. — Les Bollandistes, édition Palmé (Julius iy page 126.