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piété des indigènes a groupé les débris d’autres statues. En dépassant cette pagode et en quittant le sentier pour pénétrer à droite dans la forêt, on arrive au monument de Baion, le plus beau et le plus considérable de la ville[1].

On y entre par l’ouest en franchissant les restes d’une enceinte en pierres de Bien-hoa et en escaladant des monceaux de pierres écroulées. C’est un édifice à galeries croisées, mais il présente une particularité remarquable.


Angcor Thom, porte ouest : un géant à neuf têtes.


Au centre et à partir du centre dans les quatre directions cardinales, il y a deux galeries superposées. Cette disposition, que viennent compliquer de nombreux entre-croisements de galeries, fait de ce monument une sorte de

  1. Voy. Atlas, 1re  partie, planche XXI, la disposition des tours de Baion et le plan de la tour centrale, et, 2e partie, planche IX, l’aspect que présentent aujourd’hui les ruines de ce curieux monument.