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§ 4. — Mont Bakheng[1].


La pente orientale du mont Bakheng vient s’arrêter à quelques pas de la route qui relie Angcor Wat à l’ancienne ville.

Deux lions en pierre de grande taille indiquent le chemin à suivre pour monter au monument. Au fur et à mesure que l’on s’élève, on rencontre çà et là des vestiges de l’escalier détruit. On arrive ainsi à une grande aire plane, nivelée dans le rocher. Au centre, une petite construction en briques, de date moderne, abrite une empreinte du pied sacré de Sammono Codom.


Ruines du mont Bakheng.

Tout auprès, on découvre dans la roche plusieurs trous ayant servi à l’encastrement de colonnes, et un peu plus loin, on aperçoit debout quelques-unes d’entre elles. En suivant la trace de cette longue colonnade, on arrive à une enceinte qui s’ouvrait peut-être de ce côté par une porte monumentale. Il n’en reste d’autres vestiges que plusieurs colonnes. Quoiqu’un grand nombre de pierres aient été enlevées de là, la restauration complète de cette partie serait encore assez facile. En dehors du mur d’enceinte et symétriquement placés par rapport à l’axe de la colonnade, sont deux édicules voù-

  1. Voy. Atlas, 1re partie, planche XX, le plan, l’élévation et quelques détails de ce monument.