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paraissent en définitive, malgré des différences de types qui peuvent n’être qu’accidentelles, se rattacher à une même race, proche parente sans doute de la race chinoise. Aux mêmes instincts religieux et aux mêmes aptitudes agricoles, ces populations joignent une sauvagerie d’allures et un esprit d’indépendance que la civilisation a détruit chez leurs aînés. Les Singphos, les Kakhyens, les Kakous, qui sont fixés plus au nord dans


LAOTIENNES VENANT PROPOSER DES ÉCHANGES.


les vallées de l’Iraouady et de la Salouen, ont sans doute la même origine que les Mou-tse, les Khos et les Kouys. L’examen des dialectes de ces tribus révèle des affinités assez grandes avec les Karens auxquels elles paraissent se relier par un certain nombre de tribus mixtes, telles que les Chaoung, les Kay, les Poou, les Taoungthous, qui sont dissé-