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des boutiques, de la pensée, de l’éducation des enfants, de la famille et ils y déposent des immondices ou des poisons.

D’autre part, des hommes qui honorent l’homme par la noblesse de leur vie, des hommes qui assurent la prospérité, la grandeur, l’avenir du pays, par leurs traditions, par leur travail, par leurs exemples, par leurs nombreux enfants ; des hommes pourvus de tous les droits, de par la nature et le plus souvent de par la loi, se bandent les yeux, se croisent les bras ou les laissent tomber ou les lèvent en l’air. Ils ne font rien, eux qui sont tout, contre ceux qui ne devraient être rien. Voilà ce qui est inconcevable !

Oh ! je vous entends, Messieurs les pères de famille. Vos droits, murmurez-vous, on les conteste.

Oui, on les conteste. On les contestera toujours,

    restaurants de nuit, les eldorados, les cafés-concerts, tous les lieux où les désœuvrés des deux mondes s’abêtissent et se ruinent. C’est dans ce décor qu’elle place l’action de ses romans, c’est dans ce monde qu’elle choisit ses personnages et c’est leur argot qu’elle use à l’ordinaire. Ne demandez pas à de tels écrivains qu’ils respectent la pudeur, ils n’ont jamais rencontré d’honnête femme ; ne leur parlez ni de délicatesse, ni de modestie, ni d’honneur ; ces mots-là n’ont pas de sens pour eux ; ne leur dites pas qu’il n’est point permis de tout écrire, car ils ne discernent pas le bien d’avec le mal. Il semble qu’ils n’aient jamais eu ni parents, ni femme, ni enfants… »