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de toute manière, en toute circonstance et à toutes sortes de personnes.

« Il ne se meut pas dans l’absolu. Il est en relations avec les hommes. Cela implique des devoirs. Il est indépendant pour éclairer et embellir la vie ; il ne l’est pas pour la troubler et la compromettre. Il est tenu de toucher avec respect aux choses sacrées, » (Anatole France, La Vie littéraire, tome 1er , p. 79.)

Voilà sur ce point, quelques indications auxquelles tous les citoyens français soucieux du bien social peuvent, à mon sens, se rallier.

Je les résume. Ou plutôt, M. André Beaunier les a résumées pour nous dans un article qu’a publié L’Écho de Paris du 13 janvier 1919 et conçu en ces termes :

« Ils cherchent aussi des arguments à tout hasard dans le fameux principe de la liberté de l’art : est-ce que l’art n’est pas libre ? est-ce que vous comptez mettre la littérature au couvent ? hou ! hou !…

« Premièrement, laissons les grands mots : et, dans votre affaire, il ne s’agit pas d’art ou de littérature. Il n’y a point d’art dans vos exhibitions ; ni de littérature dans vos vieilles petites polissonneries