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L’homme, ou du moins l’homme fait, déclarent-ils, a le droit de vivre sa vie, de la modeler sur les mœurs de son temps, franchement et sans hypocrisie, de l’occuper à son gré. S’il juge à propos de la consacrer à l’art et aux lettres, il a le droit de représenter ou de présenter la beauté humaine, avec une liberté renouvelée des Grecs, d’exprimer, sans autre souci que la vérité, les passions, les vices, les désordres de l’homme et de la femme.

Telle est la thèse. Elle a provoqué récemment de vigoureuses répliques. Mais la discussion reste ouverte. Elle le restera longtemps. Nous n’avons pas l’ambition de la clore ; nous ne nous y engagerons même pas. Nous nous bornerons à quelques conclusions moins discutables et auxquelles se rallieront sans peine tous ceux qui ont la mission de défendre les droits de la famille.

Pour donner à ces quelques réflexions, que nous croyons justes, un surcroît d’autorité, nous en appelons aux témoignages de confrères parisiens et d’hommes du monde, mieux placés que nous-mêmes pour prononcer avec compétence sur ces matières scabreuses.

« Certes, affirme M. Duval-Arnould, député de Paris