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II

Les droits des familles


1. — Ils sont absolus contre la pornographie. — 2. — Ils prévalent sur les droits de l’art et la liberté d’écrire. — 3. — En tout cas, le doute ne subsiste pas, quand il s’agit des droits de l’enfant. — 4. — Une douloureuse antinomie.


I.


D’abord, déblayons le terrain. Nous le disons tout net : il y a d’une part l’écrivain et la littérature, il y a d’autre part, le salisseur et sa pornographie. L’art peut avoir des droits ; l’ordure n’en a pas ; l’écrivain peut mériter des ménagements, le pornographe ne mérite que le mépris et l’absolue réprobation.

C’est ce qu’écrivait, l’année dernière, dans Le Figaro (29 octobre 1922), un journaliste qui honore les lettres françaises, M. Marcel Boulenger :