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Ces productions cependant n’ont pas cessé de sévir, ni elles n’ont ralenti leur travail de destruction. Les pères de famille qui veulent ouvrir les yeux n’éprouveront pas de peine à constater peut-être chez eux, l’existence de ce fléau.

Troisième fait. Cette abondante littérature de contre-éducation est, sinon monopolisée, accaparée — et de plus en plus — par une maison dont les bruyantes réclames et l’éclatante prospérité devraient faire rougir de honte tous les bons Français.

Les directeurs de cette maison, en effet, sont d’origine allemande ; et de plus, ils ont été, à plusieurs reprises, condamnés par les tribunaux français pour outrages aux mœurs. Et ils continuent leur propagande par la publication d’illustrés pornographiques ! Et ils continuent, sous les yeux clos des pères de famille, à s’introduire dans nos maisons, pour y placer leurs journaux, pour faire, eux, l’éducation de nos enfants, de nos jeunes gens et de nos jeunes filles. Quelle honte !

Dans un article publié dans L’Écho de Paris, le 1er janvier 1917, M. de Lannoy disait :

« Nous le considérons (le cas Offenstadt) comme