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rompant la race, en dissolvant les mœurs publiques, en ruinant le bon renom de la France à l’étranger.

Ces journaux — ils sont plus de vingt, à ce que m’a appris un critique éprouvé — ces journaux sont mis en vente dans toutes les bibliothèques de gares, dans les kiosques, dans certains bureaux de tabac et dans la plupart des dépôts de presse. Ils s’y étalent en piles, et tirent l’œil des passants, des jeunes gens et même des enfants, par leurs dehors aguichants et leurs illustrations hautes en couleur.

Ils sont achetés et beaucoup achetés ; ils sont lus et beaucoup lus ; ils sont infiniment plus répandus qu’on ne le suppose, même dans les meilleures familles. Parmi tous les fléaux qui ravagent notre société, il en existe peut-être de si redoutables, il n’y en a pas probablement de plus honteux pour notre civilisation.