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pour avoir une famille nombreuse, pour résister à cette vie facile qui nous menace de tous côtés et toujours, il faut avoir la force morale. Il faut surtout, et avant tout, l’esprit de sacrifice » (M. de Lamarzelle, séance du 20 juin 1923. Journal officiel, du 21 juin 1923, p. 1013).

Par ailleurs, l’homme et la femme, quand ils sont imbus de ces funestes doctrines, pratiquent l’adultère ou l’union libre : qu’ils aient fondé un foyer ou qu’ils aient résolu de n’en créer point, ils s’en vont chercher, loin des leurs, des voluptés momentanées et successives.

Dans un article publié par Le Figaro (17 novembre 1920), M. Gaston Rageot dénonçait en ces termes les progrès effroyables qu’a réalisé ce genre de désordre :

« Environ un quart de siècle, Maurice Donnay, entreprenant de peindre les fragiles liaisons de ce temps-là, intitulait sa pièce : Amants. Cela signifiait encore un amour en partie double, un homme et une femme, deux destinées. Maintenant Sacha Guitry, peintre non moins fidèle, inscrit tout bonnement sur l’affiche : Je t’aime.