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« C’est ce que nous affectons de méconnaître pour notre plus grand dam.

« Nos pères pouvaient être aussi grossiers que nous-mêmes. Cela était pour eux sans conséquence. Cela en a pour nous d’incalculables. Tel microbe qui languit dans un terrain réfractaire pullule si le terrain est favorable et bientôt envahit le terrain tout entier ».

« Laisser aujourd’hui pulluler l’ordure est une erreur grave et un réel danger autant pour notre littérature et notre art que pour notre société elle-même et pour notre bon renom ». (André Lichtenberger, La Victoire, 24 février 1923).

Aussi, sous l’influence des miasmes délétères que dégagent les livres autour d’eux et spécialement dans les âmes qui s’exposent à leur contact, les doctrines de cette littérature perverse ont pénétré dans les mœurs : l’amour souverain qui règne dans les livres et dans les spectacles a étendu ses ravages jusqu’au sein de la famille et dans toutes les classes de la société.

« Ces livres sont malsains, écrit à ce propos M. Fernand Laudet, ils empoisonnent comme un champi-