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c’est en effet de l’esprit voulu, qui a encore sa marque, comme les articles d’exportation), nous ne pourrons jamais devant ce prétendu « chef-d’œuvre classique », nous retenir de crier : « Ça sent le bouc ! Ça pue le juif. »

J’ai trouvé Jules Lemaître qui, dans ses Impressions de théâtre (6e série, p. 315), formule, à propos d’Amoureuse dont il admire la puissance dramatique, ce verdict : « M. Georges de Porto-Riche est d’un siècle qui s’est piqué d’introduire la débauche dans le mariage, et qui a jugé que cela était salutaire, et que cela devenait même respectable… »

Dans L’Action française du 19 octobre 1913, j’ai trouvé ceci : « Qu’Amoureuse ait exercé une profonde influence sur le théâtre contemporain, comme on l’a rappelé à outrance tous ces jours-ci, c’est vrai sans doute dans une certaine mesure. Il y a un théâtre où les personnages se trouvent vils, où ils se complaisent à étaler et à remuer la boue de leur cœur et à se répéter à eux-mêmes sur tous les tons : « Sommes-nous ignobles ! Le sommes-nous assez ! » Ah ! ce théâtre-là, il ne peut pas méconnaître ses origines. Oui, il procède d’Amoureuse ».

Et dans L’Écho de Paris du 11 octobre 1913, ces lignes de M. André Beaunier : « On a dit qu’Amoureuse était le type de la pièce rosse ; c’est la pièce mufle qu’il