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La femme nouvelle, telle qu’elle se présente dans le roman qui porte ce titre, n’est pas la détraquée qu’a rêvée ou faite le féminisme outrancier : elle n’est ni hommasse, ni bas bleu, ni surtout meurtrière comme une suffragette. Elle est réfléchie, sérieuse, femme de caractère : elle mêle à sa grâce une hardiesse et une vigueur assez rares chez les femmes. Elle est décidée — et elle le dit — à revendiquer tous ses droits, elle témoigne de son indépendance et de sa décision en refusant d’épouser les yeux fermés, le premier prétendant venu… Cette femme nouvelle s’appelle Hélène Dugast, et à première vue, elle paraît ne s’inspirer que des lois morales les plus authentiquement catholiques.

Elle a particulièrement en horreur les mariages d’argent : entre gens qui s’aiment vraiment, c’est-à-dire passionnément, professe-t-elle avec Victor Margueritte (Le Figaro, 29 mars 1913) il ne peut y avoir de question d’argent. Elle s’apparente même aux libératrices : elle prétend remédier à toutes les détresses, à tous les maux dont son sexe est la victime dans

    4 septembre) ; Le Journal des Débats (20 août, 21 août, 22 août, 26 août, 30 août, 31 août) ; La Liberté (17 août, 24 août, 25 août, 26 août, 29 août, 21 août) ; Le Temps (20 août, 24 août, 25 août, 26 août, 30 août, 31 août, 2 septembre, 4 septembre 1923) ; etc.