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elles tiendront de l’inconséquence, de l’illusion généreuse, ou du compromis, si nous ne combattons pas et n’énervons pas la littérature ennemie de la famille, si, selon le mot du docteur Roques que nous avons déjà cité, si « tout ce qu’il y a de propre et de sain dans le pays ne désavoue à haute voix ces ignominies et ne fait un effort d’assainissement ; si l’on ne travaille pas, devant l’Europe et devant le monde, à préserver la gloire de Verdun de la honte de notre librairie » et de notre presse.


2.


Cette lutte permanente et concertée, si difficultueuse qu’elle soit et si efficace qu’elle puisse s’annoncer, ne constitue cependant qu’une partie de la tâche des familles.

S’efforcer à réduire l’influence néfaste de la littérature ennemie, c’est bien, mais cette entreprise appelle son complément : aider, soutenir, stimuler, célébrer les écrivains de tous ordres, qui consacrent leur talent à la combattre comme vous et à la remplacer.

Sur cet objet que je considère comme de toute première importance et que je placerais dans notre programme sur le même pied que le précédent, j’insisterai peu. Faute de temps, j’abrège et je tourne