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de signaler, c’est l’attitude hostile prise, de nos jours encore, à l’égard de la famille, par le public bourgeois et ouvrier qu’ont façonné à leur image les sophismes et les bouffonneries des théâtres.

Il est urgent de réagir, en démontrant à ces dupes, l’erreur, les impostures, l’indignité des ouvrages mystificateurs, en réhabilitant — nous en sommes là ! — en réhabilitant la noblesse de la mère, la splendeur et la nécessité des familles nombreuses, la beauté de la vertu chez l’enfant, chez le jeune homme et chez la jeune fille, l’éminente dignité de l’époux et de l’épouse fidèles à leurs serments, la gravité des fonctions dévolues à tous ceux qui composent la famille française.

Faute de cette préalable opération, les semences de résurrection que nous essaierions de jeter dans les âmes, se perdraient dans cet océan sans fond, où se rendent à flots grandissants, les sophismes et les mensonges répandus sur tous nos chemins par les malfaiteurs de l’écritoire et des tréteaux.

Voilà ce à quoi peuvent encore travailler les pères de famille.

Agir, c’est éduquer et au besoin rééduquer. Les