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littérature ennemie, une part de coopération ou de responsabilité. Écrire aux maires, aux préfets, aux ministres, au sujet d’un livre, d’un spectacle ou d’un périodique, pour leur rappeler les lois, les décrets, les circulaires et leurs devoirs ; écrire à l’éditeur d’un ouvrage pernicieux, pour lui représenter l’indignité de son acte, pour lui jeter à la face le mépris qu’il inspire aux pères de famille et aux citoyens honnêtes ; écrire aux administrateurs ou aux directeurs des salles de spectacle ; à l’imprésario des tournées qui s’abattent sur la ville ou le village ; écrire à un journal, soit au directeur, soit le plus souvent à l’administrateur, pour lui exprimer la surprise, la tristesse, le scandale qu’ont procurés aux pères de famille l’annonce ou l’éloge d’un livre immoral, l’annonce ou l’éloge d’une publication ordurière, la relation d’un fait-divers criminel ou croustilleux, le compte-rendu trop détaillé ou appuyé d’une affaire judiciaire, l’insertion d’un article ou d’une chronique à tendances antifamiliales, etc. ; écrire, le cas échéant, aux directeurs des réseaux de chemins de fer et des compagnies de transports en commun, aux directeurs des contributions indirectes, aux agences d’affichage, aux propriétaires de murailles scandaleusement parlantes et scandaleusement illustrées ; aux bureaux de tabac ;