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MAIRES :
1849-1868. M. Lefèvre Louis-Isidore, fermier de l’ancienne ferme seigneuriale.
1868-1871. — M. Heurlier Emile-Augustin, fermier à Nongloire.
ADJOINTS :
1849-1868. — M. Heurlier Emile-Augustin.


1868-1871. — M. Lefèvre Jules-Alphonse.

Sous cette administration fut votée la construction du chemin vicinal de Douy au chemin de grande communication n°38 par Nongloire.

1871. — M. Lefèvre Jules-Alphonse, fermier de l’ancienne ferme seigneuriale (en exercice).
1871-1878. — M. Béguin Auguste.
1878-1881. — M. Benoist Joseph-Emile.
1881. — M. Boyard Euloge-Léopold (en exercice).

Sous cette administration ont été construits le chemin dont il vient d’être question et celui de Douy à Brégy ; de plus la commune a été dotée d’un lavoir communal (à la Ramée), d’une subdivision de pompiers, d’une société de secours mutuels.


On remarquera que l’administration municipale a été constamment remise aux mains d’une des personnes qui avaient le plus d’intérêt à la bonne gestion des affaires communales.

La paroisse et commune de Douy semble justifier ce proverbe : Heureux les peuples et les individus qui n’ont pas d’histoire. Elle n’en a pas à proprement parler. Elle a vécu obscurément mais paisiblement, sans éclat comme sans trouble. Sa population adonnée aux travaux agricoles sur un sol fertile, a moins souffert que bien d’autres des malheurs des temps passés. En 1790, dit un document officiel, il n’y avait pas un mendiant à Douy. C’était un privilège dû à la générosité du couvent de Fontaines et de MM. de Boissy et d’Oisy, dont la paroisse recevait annuellement 1,240 livres pour soulager les pauvres et les infirmes. Elle pouvait avec cette somme, qui représente plus de 3.000 francs d’aujourd’hui, pourvoir à tous les besoins. Depuis, en cette même paroisse, le couvent de Fontaines s’est en quelque sorte survécu à lui-même dans sa charité envers les pauvres ; c’est une ancienne religieuse de ce couvent, qui, on l’a vu, a doté le bureau de bienfaisance. Si les revenus sont moindres, les besoins sont aussi beaucoup