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ni les moyens employés concurremment avec les émissions sanguines, ni l’état des organes au moment ou la maladie s’est développée, etc. ?

Et qu’on ne dise pas que j’exagère ; car jusque dans ces derniers temps, les observations particulières n’ont eu de prix qu’autant qu’elles étaient brèves : et de là, en grande partie, l’admiration pour les faits qui nous ont été transmis par les anciens. J’ajouterai que la seule idée de prouver, en pathologie et en thérapeutique, comme on le fait encore aujourd’hui, par des observations choisies, même suffisamment détaillées ; que cette seule idée montre que la médecine n’est pas pour les médecins, comme ils le disent, tout entière dans l’observation ; sans quoi ils chercheraient la vérité dans tous les faits dont ils pourraient disposer, pourvu qu’ils fussent exacts ; dans la crainte, s’ils en écartaient quelques-uns, d’arriver à des résultats faux : comme dans les sciences physiques, on se garde bien de supprimer une donnée quelconque du problème qu’on veut résoudre, dans la conviction où l’on est que cette suppression rendrait la solution du problème impossible ou fausse.

À raison des communications immédiates que les veines hémorrhoïdales ont avec le système veineux de l’abdomen et du bassin, l’application