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miné de malades saignés près du siège du mal, l’affection a marché plus rapidement vers la guérison, ou a eu plus souvent une terminaison funeste, que chez un autre groupe de sujets saignés le plus loin possible du siège de la maladie. Et alors, évidemment, l’analyse une fois terminée, la question sera décidée, si les faits sont assez nombreux. Comment, en effet, résoudre le problème dont il s’agit, d’une manière nette, en suivant une autre marche ?

Fauchier[1], dont l’ouvrage sur les indications de la saignée fut couronné par la Société de médecine de Tubingen, en 1807 ; Fauchier, après avoir indiqué les principaux points qu’il se propose de traiter, remarque qu’ils appartiennent tous à la médecine clinique ; que tous doivent être, par cette raison, décidés par la seule expérience (pag. 12). Et quelques pages plus loin, oubliant cette profession de foi, il nie les doctrines de la dérivation et de la révulsion, parce qu’il les croit en désaccord avec les lois de la circulation (pag. 21). C’est-à-dire qu’il suit la marche de Quesnay qui, du moins, avait apprécié, à sa

  1. Nouvelles indications de la saignée, 1 vol. in-8o.