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naie courante ; et alors il ne sera plus question du tact médical, de cette espèce de faculté divinatoire des médecins. Un ouvrage quelconque ne sera plus le développement unique d’une idée, ou un roman ; mais l’analyse d’une série de faits plus ou moins nombreux, exacts, détaillés ; afin qu’ils puissent répondre au plus grand nombre possible de questions : et la thérapeutique pourra être une science ; mais alors seulement.

Terminons ce qui concerne l’examen de la méthode, en jetant un coup-d’œil rapide sur les ouvrages de quelques-uns des auteurs qui se sont occupés de la saignée spécialement. Un petit nombre de citations suffira pour montrer la marche qu’ils ont suivie ; pour savoir si quelques-uns des points nombreux qu’ils ont traités, ont été mis par eux hors de doute ; et si la méthode que j’ai exposée n’était pas le seul moyen de résoudre les problèmes qu’ils ont agités. Les ouvrages sur lesquels je vais appeler un instant l’attention du lecteur, sont ceux de Quesnay, de Fauchier, de Fréteau, de Vieusseux, et de M. Polinière.

Quesnay[1] commence par faire remarquer que

  1. Traité des effets et de l’usage de la saignée, un vol. in-12, 1770.