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Un peu plus loin, page 504 : « Les résultats que je viens d’exposer sont plus heureux que ceux qui ont été publiés dernièrement de la pratique de M. Rasori ; je crois que cela peut tenir à deux causes : d’abord à ce que l’auscultation nous permet de reconnaître la péripneumonie beaucoup plus vite qu’on ne peut le faire par l’observation des symptômes ; et, en second lieu, à ce que, suivant toutes les apparences, beaucoup de cas de pleurésies simples, ou de pleuropneumonies avec prédominance de la pleurésie, se trouvent nécessairement compris sous le nom de péripneumonie dans le relevé de M. Rasori ; car il est impossible de distinguer l’un de l’autre ces divers cas, sans le secours de l’auscultation ; et nous avons déjà dit qu’on ne doit pas attendre du tartre stibié, dans le traitement de la pleurésie, des résultats aussi avantageux que dans le traitement de la pneumonie. »

Une première remarque, qui n’aura sans doute pas échappé au lecteur, au sujet de ces diverses assertions de Laennec, c’est qu’elles sont dépourvues de détails sur l’âge des sujets, sur le nombre des saignées qui leur furent faites, sur l’époque à laquelle on les fit, sur celle à laquelle le tartre stibié fut administré, sur la durée moyenne de